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Une présence exceptionnelle du cinéma africain au festival de Cannes !

Le cinéma africain n'a jamais été aussi bien représenté à Cannes.

Cette année, une quinzaine de films ont été accueillis sur la Croisette.
Loin des quartiers de France ou du Wakanda, le cinéma africain révèle ses histoires propres, avec ses lieux et ses visages peu ou pas connus des salles obscures.

Cinewax a sélectionné pour vous les films à suivre de cette 76e édition du festival de Cannes. 

Sélection officielle

Les Filles d'Olfa de Kaouther Ben Hania (Tunisie)

Un film concept, tiré d’une histoire vraie. Après la disparition de ses deux filles aînées, parties combattre dans les rangs de Daech en Libye, Olfa une mère tunisienne de quatre filles, invite des actrices professionnelles à jouer leurs rôles. On y découvre la vie de la famille, ses parts d’ombre, et de lumière.

Kaouther Ben Hania, est une réalisatrice et scénariste tunisienne, ses films sont primés dans plusieurs festivals et sélectionnés à Venise et Cannes.

Les Filles d'Olfa

Banel & Adama de Ramata-Toulaye Sy (Sénégal)

Banel & Adama, c’est l’histoire de deux amoureux dans un village au nord du Sénégal, qu’ils n’ont jamais quitté. Le couple cherche son indépendance mais se heurte aux us et coutumes de leur communauté. Comment vivre sa passion quand il n’y a pas de place pour elle ?

À travers un conte poétique, le film aborde les thèmes de l’émancipation de la femme et du changement climatique.

Ramata-Toulaye Sy, est une réalisatrice et scénariste franco-sénégalaise.

Banel & Adama

Sélection Un Certain regard

Augure de Baloji (RDC)

Première sélection et premier prix à Cannes pour Baloji Belgo-Congolais, artiste pluridisciplinaire (chanteur, auteur-compositeur, styliste) qui nous livre ici un conte africain fantasmagorique sur quatre sorciers et sorcières qui souhaitent se libérer de leurs destins.

Prix de la Nouvelle Voix - Un Certain Regard.

Augure de Baloji

Les Meutes de Kamel Lazraq (Maroc)


Une longue nuit commence dans les bas-fonds de Casablanca. Un père et son fils, qui vivent au jour le jour de petits trafics, doivent kidnapper un homme pour la pègre locale. Cet homme meurt accidentellement dans leur voiture. L’enlèvement tourne en réflexion sur comment faire disparaître le cadavre.

Kamal Lazraq, diplômé en 2011 de la Fémis à Paris en réalisation.
Son court-métrage de fin d'études, DRARI, reçoit le deuxième Prix de la Cinéfondation au Festival de Cannes en 2011 et le Grand Prix du court-métrage au Festival Entrevues de Belfort.

Les meutes de Kamal Lazraq

Goodbye Julia de Mohamed Khordofani (Soudan)

Goodbye Julia, 1er film du réalisateur Soudanais Mohamed Khordofani remporte le Prix de la Liberté. Une première sélection pour le Soudan, avec un film qui évoque la réconciliation et la paix dans un pays en guerre. Mona ex-chanteuse nord-soudanaise, provoque la mort accidentelle d’un homme sud-soudanais. Pour se racheter, elle embauche Julia sa veuve comme domestique chez elle. L’histoire se déroule la veille de la scission en deux du Soudan.

Goodbye julia de Mohamed Kordofani

Sélection Quinzaine des cinéastes

Mambar Pierrette de Rosine Mbakam (Cameroun)

Mambar Pierrette, couturière mère et fille, s’occupe seule de sa famille. Sa mère et ses enfants comptent sur elle. La rentrée scolaire approche, la saison des pluies bat son plein, le travail ne s’arrête jamais. Aura-t-elle le temps de faire entrer le soleil chez elle et de s’occuper de ses enfants ? Un docu-fiction de Rosine Mbakam qui nous livre un récit courageux loin de la victimisation et du pathos.

Mambar Pierrette de Rosine Mbakam

Selection l'ACID

Nome de Sana Na N’Hada  (Guinée-Bissau)

Un film sur la guerre entre l’armée coloniale portugaise et les guérilleros du Parti Africain pour l'Indépendance de la Guinée-Bissau. On suit Nome, qui quitte son village pour rejoindre le maquis. Il revient en héros des années plus tard, mais le bonheur des retrouvailles laisse place à l’amertume et au cynisme.

Nome de Sana Na N’Hada

La Semaine de la critique

I promise you paradise de Morad Mostafa (Egypte, court-métrage)

Peu importe le prix à payer !
Eissa, un migrant venant d'Afrique, subit un violent accident.
Il se bat contre le temps en Egypte pour sauver ses proches.

Morad Mostafa, après le succès de plusieurs de ses courts-métrages, il travaille sur son premier long-métrage Aisha can’t fly anymore en résidence cinématographique à la Cinéfondation du Festival de Cannes.

I promise you paradise de Morad Mostafa

Et, ce n'est pas fini. Voici la liste non-exhaustive des films africains présentés dans la sélection officielle de la 76e édition du Festival de Cannes et dans les sections parallèles.

En compétition
Les Filles d'Olfa  de Kaouther Ben Hania (Tunisie)
Banel e Adama de Ramata-Toulaye Sy (Sénégal)

A  Un Certain regard
Augure de Baloji (RDC)
Les Meutes de Kamel Lazraq (Maroc)
Goodbye Julia de Mohamed Khordofani (Soudan)
Kadib Abyad (La Mère de tous les mensonges) de Asmae El Moudir (Maroc)

A la Quinzaine des cinéastes
Déserts de Faouzi Bensaïdi  (Maroc)
Mamba Pierrette de Rosine Mbakam (Cameroun)
La maison brûle, autant se réchauffer de Mouloud Aït Liotna (Algérie, court-métrage)

A la Semaine de la critique
I promise you paradise de Morad Mostafa (Egypte, court-métrage)

A l'Acid
Machtat de Sonia Ben Slama (Tunisie)
Nome de Sana Na N’Hada  (Guinée-Bissau)

À bientôt en salle ou sur Cinewax !

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Article rédigé par Elmehdi Boutaleb

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